TORONTO, ON – Depuis quatre ans, les étudiants et les étudiantes en Ontario composent avec un gouvernement provincial qui n’a jamais cessé de miner l’enseignement postsecondaire et les autres enjeux qui touchent les étudiantes et les étudiants.
Tout au long de la pandémie de COVID-19, le gouvernement Ford a coupé de manière drastique dans les programmes sociaux, priorisant ainsi toujours les profits aux dépens des besoins des étudiantes et des étudiants. En raison de ce gouvernement, l’enseignement postsecondaire est devenu de plus en plus invivable, alors qu’on a coupé de 1 milliard de dollars l’aide financière aux étudiantes et aux étudiants. Ce gouvernement a adopté la politique sur la liberté de choix pour les étudiantes et les étudiants, une politique illégale qui a constitué une menace directe pour les étudiantes et les étudiants, les associations étudiantes et leur droit de s’organiser. Ce gouvernement a maintes fois démontré que les étudiantes et les étudiants peuvent être sacrifiés et exploités. En raison des politiques de ce gouvernement, les étudiantes et les étudiants sont parvenus difficilement à étudier, à travailler et à joindre les deux bouts.
C’est également sous ce gouvernement que les étudiantes et les étudiants se sont organisés sur le terrain pour s’appuyer mutuellement, parce qu’ils n’obtenaient aucun soutien du gouvernement. Les étudiantes et les étudiants se sont organisés pour obtenir l’enseignement gratuit, ils ont lancé des initiatives d’aide mutuelle et mené à deux reprises une lutte couronnée de succès contre l’initiative sur la liberté de choix pour les étudiantes et les étudiants. Les étudiantes et les étudiants se sont épaulés et ils continueront de démontrer que la force et la solidarité peuvent mener à la victoire contre une politique basée sur l’oppression et la régression.
Mitra Yakubi, présidente de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants de l’Ontario.
« Depuis les luttes financières jusqu’à l’oppression, la violence et l’inabordabilité, les étudiantes et les étudiants en ont assez. Nous sommes déçus du manque de volonté du gouvernement Ford de collaborer avec les étudiantes et les étudiants et de nous intégrer aux processus décisionnels qui touchent nos vies. Nous savons quels sont nos besoins et nos priorités. Nous avons besoin d’un gouvernement provincial qui est prêt à nous offrir une place à la table et à collaborer avec nous. Et d’ici à ce qu’il collabore avec nous, nous continuerons de nous organiser pour lutter contre les politiques régressives et pour aider les étudiantes et les étudiants. Nous demandons un avenir meilleur maintenant! »
Nous ne pouvons pas permettre que les attaques à l’endroit des étudiantes et des étudiants continuent. Les étudiantes et les étudiants font appel aux députés nouvellement élus du parlement provincial pour qu’ils accordent la priorité à leurs problèmes en leur offrant un financement public qui permettra de créer un secteur d’enseignement postsecondaire qui soit gratuit, accessible et de qualité et pour qu’ils adoptent des lois visant à protéger le droit des étudiantes et des étudiants à s’organiser et afin de rétablir l’accès au régime d’assurance-maladie de l’Ontario pour les étudiantes et les étudiants étrangers. Toutes les décisions qui touchent la vie des étudiantes et des étudiants devraient se prendre en les consultant. Au cours des quatre prochaines années, comme la Fédération le fait depuis plus de quarante ans, nous continuerons de défendre les droits des étudiantes et des étudiants et un avenir meilleur pour tous. Les étudiantes et les étudiants continueront de s’élever jusqu’à ce qu’on adopte ces politiques. Les étudiantes et les étudiants demandent notre avenir et, parce qu’ils sont unis, ils ne perdront jamais le combat.
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants de l’Ontario est l’organisation étudiante la plus ancienne et la plus vaste dans cette province, alors qu’elle représente au-delà de 350 000 étudiantes et étudiants des niveaux collégial et universitaire dans toutes les régions de la province.
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