COMMUNIQUÉ
Pour publication immédiate
TORONTO, ON – Les organisatrices et les organisateurs étudiants, les étudiantes et les étudiants, les travailleuses et les travailleurs universitaires, ainsi que les membres de la communauté sont frustrés et outrés suite à la décision rendue récemment par les tribunaux en faveur de l’injonction de l’Université de Toronto. L’Université de Toronto a déposé une injonction ayant pour but d’approuver l’expulsion par la force des manifestantes et des manifestants étudiants qui participent présentement au campement connu sous le nom de Cercle populaire pour la Palestine. Plutôt que de négocier de bonne foi avec les étudiantes et les étudiants, l’administration a adopté la ligne dure dans le but d’intimider et d’encourager la violence à l’endroit des organisatrices et des organisateurs étudiants.
La Fédération s’est jointe à une coalition d’intervenantes et d’intervenants et a demandé d’agir à titre d’intervenante dans le cas présent, sachant que ce geste de la part de l’administration constitue une attaque contre le droit de manifester sur le campus.
Cette décision représente un précédent pour les autres campements dans plusieurs universités et met davantage les étudiantes et les étudiants en danger. La décision des tribunaux en faveur de l’injonction autorise le retrait et l’arrestation musclés des manifestantes et des manifestants, alors que l’administration prétend que le campement cause des préjudices irréparables à l’institution. La prétention de la part de l’administration en ce qui concerne les préjudices irréparables est une fausseté et vise à détourner l’attention des intérêts des étudiantes et des étudiants et de la question de façon générale. L’UdeT alimente ainsi sa réputation d’un établissement qui investit dans le génocide et qui viole le droit des étudiantes et des étudiants à s’organiser. Depuis les tout débuts du campement, les organisatrices et les organisateurs étudiants sont victimes de préjudices et de violence et sont surveillés par l’administration et par le personnel de sécurité sur le campus. L’administration n’a jamais eu à cœur le bien-être des étudiantes et des étudiants et cette injonction en est la preuve.
« La décision des tribunaux constitue un dangereux précédent pour l’avenir des organisations étudiantes et, peu importe que les étudiantes et les étudiants exigent de connaître la vérité et qu’on mette fin à certains investissements ou qu’elles et ils demandent la gratuité scolaire, l’administration vient ainsi d’obtenir la permission de continuer d’intimider et de menacer les étudiantes et les étudiants en les surveillant et en ayant recours à la violence. » –Adaeze Mbalaja, présidente, FCÉÉ-Ontario
La Fédération continuera d’appuyer les étudiantes et les étudiants dans leur combat pour la justice et défendra toujours le droit des étudiantes et des étudiants de s’organiser.
La Fédération canadienne des étudiantes et des étudiants – Ontario est la plus ancienne et la plus grande organisation étudiante en Ontario. Elle représente plus de 350 000 étudiantes et étudiants dans toutes les régions de la province.
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Pour en savoir davantage ou pour organiser une entrevue, veuillez communiquer avec :
Adaeze Mbalaja, présidente, CFÉÉ, Ontario à l’adresse a.mbalaja@cfsontario.ca
Kayla Weiler, relations avec le gouvernement et coordonnatrice des politiques à l’adresse k.weiler@cfsontario.ca
Bureau : (416) 925-3825