COMMUNIQUÉ

Pour publication immédiate
Le 5 mars 2018

Les étudiantes et étudiants sont solidaires des travailleuses et travailleurs universitaires

Toronto – Aujourd’hui, les étudiantes et étudiants de la RGT et d’Ottawa se joindront aux piquets de grève à l’Université York et à l’Université Carleton afin de soutenir les travailleuses et travailleurs universitaires des sections locales 3903 et 2424 du SCFP qui luttent pour des salaires équitables et de meilleures conditions de travail. La section locale 3903 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 3903) représente les assistantes et assistants à l’enseignement et aux études supérieures, ainsi que les professeures et professeurs à temps partiel de l’Université York, tandis que la section locale 2424 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 2424) représente le personnel administratif, technique et de la bibliothèque de l’Université Carleton. La Fédération demande à l’administration de l’Université York et de l’Université Carleton de revenir immédiatement à la table et de reprendre la négociation pour de meilleures conventions collectives.

À compter de la matinée du 5 mars, les sections locales 3903 et 2424 du SCFP ont amorcé la grève à leur université respective, puisque les membres de chaque section locale ont voté pour rejeter les offres finales à la table de négociation. Le sous-financement chronique de l’éducation postsecondaire pose un défi, tant pour la population étudiante que pour le corps professoral. Pendant des années, alors que les frais de scolarité ont continué de grimper, il y a eu peu de reddition de comptes ou de soutien de la part du gouvernement ou des administrations des établissements d’enseignement, alors que le nombre d’étudiantes et d’étudiants par groupe continue d’augmenter radicalement et que la qualité de l’éducation diminue.

« Il est crucial d’offrir aux travailleuses et travailleurs universitaires la sécurité d’emploi, ainsi que des salaires et des pensions équitables pour favoriser un enseignement postsecondaire de bonne qualité, a déclaré Nour Alideeb, présidente de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario. Bon nombre d’assistantes et d’assistants à l’enseignement, de professeures et professeurs contractuels, d’employées et d’employés administratifs et techniques, de même que de bibliothécaires sont eux-mêmes des étudiants ou des diplômés récents qui sont lourdement endettés.

Le gouvernement provincial a introduit le projet de loi 148 l’année dernière afin de créer des milieux de travail équitables et de meilleurs emplois. C’est exactement ce que demandent les professeures et professeurs contractuels et le personnel – à travail égal, salaire égal. Les universités doivent faire leur possible pour répondre à ces revendications et revenir à la table pour poursuivre la négociation de bonne foi. »

« Nous encourageons tous les étudiants, étudiantes, travailleurs et travailleuses sur ces campus à être solidaires et à respecter les piquets de grève des sections locales 3903 et 2424 du SCFP, a déclaré Alideeb. Il est impératif que nous reconnaissions que leurs conditions d’enseignement sont nos conditions d’apprentissage. »

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario, la plus importante et la plus ancienne organisation étudiante en Ontario, représente plus de 350 000 étudiantes et étudiants des collèges et universités de toutes les régions de la province.

-30-

Pour plus de renseignements :

Ian McRae, coordonnateur des relations avec le gouvernement et des politiques, au 416 925‑3825 ou à i.mcrae@cfsontario.ca

Nour Alideeb, présidente, au 416 925-3825 ou à chair@cfsontario.ca